La baisse des impôts c'est encore à côté...

14/09/2015 08:46

La politique c'est PREVOIR et ce n'est pas le suivisme ou la réaction émotionnelle ou la manipulation électoraliste qui permettent d'anticiper. Quand on baisse les impôts on dit comment elle sera fiancée (surtout après les avoir augmenté au début du mandat). Quand les recettes baissent et que les dépenses de l'état augmentent il faudra trouver de nouvelles recettes comme celles sur les produits connectés ou les Frais d'Accès à Internet qui se répercutera un jour sur ......le client. Ce sera comme pour les élus municipaux qui savent depuis 3 ans que les dotations de fonctionnement baisseront de 10 MM et qui NOUS DISENT QU'ILS NE PEUVENT PAS FAIRE AUTREMENT que d'augmenter les taxes (pour ceux qui payent bien sûr). Ne pas avoir anticipé la baisse des dépenses depuis 3 ans sur les dépenses de fonctionnement c'est l'assurance de la facilité et résoudre dans la panique une baisse des recettes par l'augmentation d'impôts. C'est toujours plus facile de dépenser l'argent des autres alors qu' "agir" sur l'impôt devrait être un recours ultime.

Vient une autre question que se passe-t-il quand on augmente les impôts en plus de la décroissance générale? Vous freinez en montée quand le moteur souffre et ralentissez davantage le mouvement. Et que se passe-t-il si vous réduisez l'impôt au premier frémissement de reprise de croissance? Vous accélérez en descente!!!. Suivre les mouvements ce n'est pas PREVOIR et diriger un pays, c'est piloter à vue dans le brouillard. Sans cohérence dans la gestion économique on fait du start and go, on casse l'indispensable DYNAMIQUE porteuse de croissance que des réformes SYSTEMIQUES favoriseraient. (cf mon art du 13/7/2015)? 

Aujourd'hui La croissance n'est pas encore là car nous sommes dans une récession mondiale qui ne va pas s'arrêter demain et nous oblige à favoriser la restructuration de nos recettes, baisser nos dépenses avant de baisser l'impôt.

Préserver la dynamique par des réformes sur les grands équilibres économiques et sociaux s'imposent. La baisse de l'IR, qui  ne pèse que 20% des recettes fiscales, n'est payé que par 50% des foyers fiscaux et dont 10% en payent 70% est une petite part du système d'imposition en France. LES REFORMES STRUCTURELLES SONT INDISPENSABLES POUR LA CROISSANCE ET SURTOUT UTILES PENDANT LA DECROISSANCE.

I)     Reporter la charge des systèmes sociaux sur la finance (tous les revenus), la spéculation financière, 75% sur les nanoplacements, sur le capital, les oeuvres d'art, le foncier maisons ou caravanes, l'habitation, les aides sociales, l'indémnités des élus , l'automobile, la consommation TVA ( plus on est riche plus on consomme et plus l'on doit payer), la TIPP... MAIS alléger les charges sur le travail (salariales, RS.I et patronales, charges 0% pour les emplois partiels, baisse des charges sur les faibles revenus, impôt sur les sociétés, défiscalisation des heures sup ... Tout cela permettrait de rééquilibrer notre pacte national dans une augmentation du nombre de contributeurs (tout le monde doit payer un impôt) et la fiscalisation de tous les revenus sociaux comme ceux du capital proportionnellent bien sûr. Renforcer l'appartenance d'un citoyen à sa nation et à ses valeurs passe aussi par sa contribution financière aux dépenses sociales.

II)   Baisser nos dépenses de fonctionnement et Augmenter nos dépenses d'investissement pour le logement et l'essentiel (emploi, école, santé...).

 

Réformer l'impôt sur le revenu pour le simplifier, le rééquilibrer et le rendre proportionnel aux revenus... le regrouper avec la CSG etc... le rendre plus juste et plus large pour tous avant sa baisse spectaculaire serait plus efficace.

 

Vivement que la société civile s'impose.