Enfants de l''inculture, de la délinquance, du chômage, de la drogue, de la violence et du terrorisme...

10/02/2015 08:29

Les mots ne soignent pas les maux.

Pour donner les réponses adaptées il faut nommer les choses dans un bilan sincère. La critique, l'auto satisfaction ou les incantations permanentes s'effondrent aux cribles des réalités, quand les statistiques de la délinquance baissent les kalachnikovs crépitent. L'honnête constat est qu'il y a peut être moins d'actes de violence mais ils sont plus forts. Donc ce n'est pas moins grave. Que faire? Il faut de la METHODE et une approche systémique.

La méthode: 

Reconnaître les systèmes concernés. Prendre le fait le plus grave comme niveau de référence du problème à traiter et des forces à engager, pour finir demain par le plus léger, souvent le plus important, mais pour l'avenir. Et AGIR fortement et durablement sur l'ensemble des niveaux concernés.

Pour le sujet des violences quotidiennes, qui est urgent aujourd 'hui, il commence à l'école inadaptée, sans apprentissage des comportements... puis par les incivilités quotidiennes que des excuses (pas sincères) ne semblent pas suffir pour en éviter la reproduction, l'attrait de la déconnade, de la rapine qui grossit tant que... rien ne l'arrête, l'oisiveté (mère de tous les vices) comblée par le trafic bien rémunéré mais avec une violence débridée tant que.... rien ne l'arrête, pour finir par l'espoir d'un état de non droit tant que... rien ne l'arrête.

Qui, et que faire pour arrêter cette spirale du désordre humain, ou la valeur de la vie d'un homme n'est pas plus importante que celle d'un lapin?

L'AUTORITE est la colonne vertébrale de ce travail à mener. Il faut la restaurer depuis le niveau parental jusqu'à celui de l'Etat. Mais l'état ne pouvant pas mettre un policier derrière chacun il faut l'aide de la société civile, des auxilliaires de justice, des citoyens debouts qui se dressent devant les comportements anormaux et répréhensibles. L'Etat c'est nous. 

L'AUTORITE doit être incarnée et restaurer par tous les acteurs (parents, éducateurs, maires, conseillers municipaux, élus de la nation, policiers, magistrats et législateurs). Pour en finir avec des sanctions "inéducatives" motivée par "la propension infinie à tolérer la faiblesse humaine", chaque niveau devra, dans sa fonction, s'imposer une réforme pour proposer des mesures quasi immédiates pour le rendre plus efficace dans la restauration de son AUTORITE.

Agissons sur tous les points actifs dans le système, immédiatement comme par exemple; le signalement rapide des parents en cas de perte d'autorité pour la désignation d'un éducateur, le renforcement des apprentissages du respect dans les classes et les cours d'écoles avec des éducateurs, l'exemplarité des élus et l'intervention dans la médiation des solutions aux traitement des différends locaux, les dotations de moyens de défense et d'attaques augmentées, la réduction notable de la paperasserie judiciaire pour les forces de police (le déclaratif d'un agent assermenté prévaut sur les dénégations systématiques d'un délinquant), le renforcement des peines pour les multirécidivistes (plus de 2 condamnations) avec l'aide des jurés populaires et du législateur qui, et il y a du pain sur la planche tant le délabrement du système judiciaire est grand, devra réformer le code pénal, aucune remise de peines pour un multirécidiviste, la peine de responsabilité individuelle pour le menteur qui tente d'embrouiller la justice mais justifie l'utilité des remises de peines pour "le plaider coupable", la réforme du milieu carcéral pour le rendre éducatif et améliorer l'homme qui y est placé, la restauration d'une peine de prison à vie, arrêter la religiosité carcérale ( on prie dans sa cellule pas dans un lieu dédié) avec des aumoniers payés par l'état , on travaille en prison on ne s'y amuse pas, voire la facturation au prévenu et à sa famille de l'hotellerie en prison, etc... il y a là un énorme chantier à mener en 6 mois où l'imagination doit être au pouvoir.

Les moyens: Deux axes l'apport de la société civile et la concentration des forces sur le terrain.

Si cela à un coût réel c'est aussi un investissement indispensable qui fait aussi que les coûts des incivilités est amoindri.  Tout ce qui ne coûte rien, comme la réforme du système judiciaire, doit être mené immédiatement. Le renforcement des moyens est rendu possible par le redéploiement des effectifs dits "de fonctionnement", qui seront plafonnés à 40% du budget de la structure dans tous les corps d'état dans des moyens opérationnels indispensables. Les prisons pourraient être privatisées, les moyens perdus (allocations familiales, aides aux logements...) pourraient être transférés sur les fonctions régaliennes de l'état pour agir prioritairement contre la guerre intérieure qui s'installe. 

Toujours dans la gestion des priorités hautes sur celles d'en bas, on agit dans l'ordre inverse comme pour balayer un escalier on commence par le haut. La terreur armée doit cesser par l'autorisation immédiate de perquisitions de tous les logements d'un immeuble ou d'un quartier pour en sortir les armes. La violence (voitures brûlées, menaces des voisins...) par l'instauration d'un couvre feu après 22 heures pendant 1 semaine, à un an voire plus. Les moyens humains supplémentaires s'imposent, une force task militaire peut être déployer. Il faut aussi s'appuyer sur la société civile en créant des postes de réservistes, disposant comme les Suisses du paquetage à la maison. La drogue  qui doit être frappée au porte-monnaie par le controle accru d'une obligation de justifier le financement des grosses cylindrées, sans oublier la source de production du cannabis, le Maroc, qui doit s'employer à financer son économie autrement que par la drogue ou alors, faut-il le légaliser pour casser le marché? Il faut frapper le portefeuille.  Le chômage avec des mesures très fortes pour réduire les charges des petits entrepreneurs, une participation civique en contrepartie d'une allocation chômage comme aider à la surveillance des enfants à la récré, cantine et garderie... Mais aussi avec de nouvelles recettes par une taxe sur les placements de court terme moins de 6 mois...La délinquance est a suivre très tôt comme du lait sur le feu. Des auxilliaires de police sont à créer, chargés du renseignement et de l'aide physique. Dès la deuxième manifestation répréhensibles avec des internats éducatifs, avec des actions éducatives avec les parents le week end voire avec des stages de civisme. Ces stages vaudront aussi pour les parents qui contestent les autorités éducatives ou policières. L'automobile est aussi un outil qui, associé à la nouvelle notion de responsabilité individuelle, fera qu'un mort sur la route ne sera plus un accident mais un homicide involontaire s'il y a une conduite à risques (drogue, ivresse, vitesse, ou sans permis ou sans assurance) outre la confiscation du véhicule revendu par l'Etat. Les implantations sauvages des caravaniers qui s'installent sans droit ni titre et sans respact des règles sanitaires et de poubelles qui s'imposent aux sédentaires seront aménagées par une taxe de séjour. Sans compter l'injustice des permis de construire, les factures d'eau, d'electricité pour les uns mais dont les nomades s'exonérent sans aucune remarque.... La délinquance en col blanc n'y échappera pas et l'élu sera inéligible à vie s'il est pris les mains dans le pot de confiture ou remboursera les frais de justice s'il est condamné de diffamation dans l'exercice de sa fonction etc.. Attention plus on redescend de l'échelle du système et plus le mal est ancré et plus nous sommes nombreux concernés et plus son traitement sera long. Enfin l'éducation qui est le pilier permanent de l'apprentissage du bien vivre ensemble en société dans le respect de valeurs communes et dans l'apprentissage du bienfait de l'autorité. Elle doit être exemplaire et se recentrer sur le savoir être, le savoir faire et le savoir. Elle ne peut pas être déconnectée de l'ensemble. ELLE EST SANCTUARISE, centrale et retrouve les fondamentaux, lire, écrire compter et place l'enfant dans l'Histoire du pays qui l'accueille, pas dans celle d'un monde où les hommes ne sont pas toujours construits, éduqués et vivants dans une société de droits telle que notre République Laique ou règne la LIBERTE, L'EGALITE et la FRATERNITE.