Les bonnes questions donnent les bonnes réponses
QUEL EST LE BON SYSTEME pour vivre ensemble. C'est la question que nous pose LE MONDE QUI CHANGE brutalement en 2025 ET nous ne pouvons plus regarder passer les trains! La seule question qui se pose aujourd'hui en 2025 est: préférez-vous vivre en démocratie (pouvoirs collectifs) ou en autocratie (pouvoirs individuels)?
Cette réponse nous plonge dans le choix crucial de nos vies: veut-on le meilleur avec les autres ou le meilleur seulement pour moi et les autres on s'en moque! L'un conduit à la liberté par la confiance et l'adhésion quand l'autre est peur et terreur par la soumission. Il y a là autant de différences de mentalité qu'entre le foot et le rugby.
Que nous disent aujourd'hui nos pratiques collectives? Quel est le niveau de notre conscience collective et bien sûr qu'elle est la force de nos engagements personnels pour AGIR et FAIRE ensemble une société?
Beaucoup trop de faiblesses apparaissent, nos pratiques économiques, démocratiques et individuelles et collectives sont psychotiques (Trump arrive et le monde tremble!!! Au Brésil, on klaxonne pour se remercier ici pour s'engeuler...). On a peur des autres et des changements ou même d'exprimer librement et respectueusement une idée différente pour ne pas se faire menacer, injurier ou assassiner. La déshumanisation de l'humanité est en cours. Ce monde de dingues est intolérant, liberticide, violent et destructeur. Réduits à nous taire nous ne sommes plus capables de nous prendre en charge et devenons spectateurs de nos vies et de celles des autres. Nous préférons suivre des influenceurs dans un étrange attrait pour les futilités plus que pour les vraies questions qui s'imposent urgemment pour redresser notre société qui se désagrège. Les politiciens ne sont pas mieux, incapables de réduire les dépenses et nous guider ils ne changent pas et appliquent les mêmes méthodes qui échouent depuis 40 ans. Ils s'opposent et ..... s'opposent encore et encore sans réformer le pays. Ils réduisent nos problèmes à l'extrême droite ou l'extrême gauche ou au centre mou et opposent les vieux contre les jeunes, les actifs contre les retraités, les genres, les religions, les communautés etc...Ils ne savent que DIVISER quand il faut RASSEMBLER.
Que se passe-t-il si un état, et ses gouvernants depuis 30 ans, ne sont pas capables d'assurer une bonne gestion, une bonne éducation, une bonne sécurité des biens et des personnes, une bonne santé et une activité pour le plus grand nombre? C'est le privé et les dictateurs qui le feront plus vite et mieux pourquoi? Parce qu'ils ne se préoccupent pas des règles et des contraintes de l'intérêt commun. Ils piétinent toutes les régulations, celles qui sont inutiles, et c'est bien, mais aussi celles qui sont utiles et la loi du plus fort de l'intérêt privé s'impose (ils disposent parfois de plus de moyens que les pib de certains pays) et ne laissent pas de place aux plus faibles dans une compétition injuste et inutile là où la coopération s'impose parce que les désordres nous concernent tous (climat, guerres, obscurantismes, libertés, création de richesses, famines, qualité de l'air, de l'eau, de la terre et de nos ressources...) .
Pour ne pas avoir été exemplaires afin de nous améliorer, nos modèles du passé sont dépassés et l'occident n'apporte plus les preuves de la réalité d'un monde meilleur qu'il prétant être. Il y a de moins en moins de Liberté, de moins en moins d'Egalité et de moins en moins de Fraternité, nous sommes discrédités, démonétisés et nous sombrons.
Que sont devenues nos belles valeurs porteuses d'espoir et notre mode de vie civisationnel libre et respectueux des différences. Nos démocraties vacillent, nos économies sont exangues et nos volontés défensives bien molles. Nous participons légèrement à la défense de l'Ukraine après l'invasion Russe, incapables de comprendre pourquoi le plus grand pays du monde veut aussi conquérir d'autres terres, n'assume jamais ses agressions (298 morts du vol Hollandais dès juillet 2014), ni ses assassinats à l'étranger, se moque des lois internationales et des libertés de ses propres citoyens et préfère toujours le mensonge, la guerre et la violence. L'autocrate testera toujours nos systèmes jusqu'à la rupture pour savoir où sont les vraies limites et s'il y en a (tiens, ça me rappelle l'adolescence.) Est ce que l'autocratie serait une forme immature de la croissance d'une société pour aller vers l'age adulte qu'est la démocratie? L'autocrate considère que celui qui n'est pas capable de se défendre est "mort" et que celui qui n'est pas efficace pour gérer un état doit être remplacé par l'action privée!. Nos faiblesses par absence de contrôles et nos absences de réponses à ces agressions nous en rendraient complices. Nos systèmes ouverts sont vulnérables quand ils oublient de toujours s'améliorer et se défendre des barbares et barbaries y compris en économie. Quand nous sommes à la merci des créanciers ou étouffons le plaisir d'entreprendre par trop de contrôles, d'impôts et de taxes et bloquons la consommation avec des prix trop élevés. Il est trompeur de croire que le privé réussit toujours mieux que le public car nos gouvernants les ont délibéremment entravés car il est ainsi plus facile de tuer le chien. Quand les démocraties ne peuvent pas contenir ou faire reculer les état violents, les individus violents ou les puissances économiques privées du libéralisme forcené qui préfèrent la guerre économique sans se soucier des peuples qui souffrent, elles ne méritent plus d'être défendues et sont contestées de partout. Le monde et les citoyens, s'adaptent, changent et parfois se crispent et les rejettent, ils s'isolent et développent des protections personnelles égoïstes ou communautaires. Mais ces radicalités ne sont que la conséquence de notre incapacité à démontrer que nous pourrions faire mieux ensemble et qu'une gestion publique peut aussi être efficace. Pour les états (plutôt autocratiques) ou qui aspirent aux changements c'est le rejet du monde "occidental" et ses valeurs (dont l'efficacité n'est pas assez démontrée) qui stimulent les BRICS et pour les riches fortunés ou les proto-états ou les clans mafieux, ils refusent d'aider les plus faibles et tentent de contourner par mille moyens les régulations et les lois, y compris celles des états souverains ou regroupement comme l'Europe (si divisée qu'elle n'est pas grand chose). Ils (les individus, les états et les riches financiers) s'engagent dans la jungle des rapports de forces ou de la violence qui finissent toujours sur des terrains de mensonges, de guerres (économique, politique et physique) nous privant de toutes nos libertés.
Les systèmes fermés (autocratique et isolationniste) imposent la soumission par la peur et la terreur alors que ceux qui sont ouverts et coopératifs, favorisent la liberté et la confiance pour l'adhésion.
Pourquoi bien se comporter si un déviant n'est plus sanctionné?
A avoir laissé ses dangereuses provocations sans réponse, nous favorisions l'expansionnisme des partisans des lois des plus forts (individuels, territoriaux, économiques voire culturels) et favorisons la soumission des autres, y compris des Etats. Quand nous présentons une Europe si divisée qui n'est pas capable de donner des réponses adaptées pour faire reculer une guerre ni de reconstruire une force industrielle et sociale de qualité, elle ne mérite pas nos efforts et justifie le Brexit. Quand on ne partage plus grand chose ensemble il est ruineux de s'acharner à faire semblant. Quand une nation n'a plus de socle commun pour s'engager dans un avenir partagé il est illusoire de croire à un réveil spontané. Le bien commun se désintègre petit à petit.
En préférant le bla bla des promesses et en refusant de changer ce qui ne va pas pour faire mieux nous avons condamné le modèle du pouvoir collectif (la démocratie) qui, inexorablement recule par son manque d'efficacité.
La bonne question est l'efficience de l'Etat. Un Etat est utile quand il apporte des réponses aux problèmes des citoyens au quotidien.
Il doit questionner et mesurer son efficacité et celle des pouvoirs publics pour favoriser l'implication personnelle pour FAIRE ensemble et devenir des citoyens autonomes, solidaires et responsables capables de vivre en confiance.