Que devons-nous faire que doivent-ils faire?

29/11/2020 08:36

Ce n'est plus la confiance qu'il nous faut retrouver car la méfiance et les déceptions sont devenues monnaie courante. C'est LA LEGITIMITE qu'il faut avoir. Elle se construit par l'acte et la cohérence des actions menées qui soulèvent l'adhésion.

Mais, il y a une condition siné qua non pour qui que ce soit en 2022: le pouvoir n'est plus fondé sur la construction d'un projet partagé par le plus grand nombre qui n'engage que ceux qui le croit et offre en fait qu'une petite légitimité de 25% des inscrits qui change une fois tous les 5 ans MAIS par une aptitude à créer obligatoirement, ensemble et continuement une dynamique qui nous rassemble dans une volonté collective de changer profondément nos façons de vivre la démocratie par des choix partagés aux deux tiers que poserait le référendum à choix multiples. Il en est de même pour vivre la liberté, l'égalité et la fraternité. Nos actions quotidiennes et concrêtes doivent changer nos mauvaises façons de vivre.

C'est ce que permettraient des pratiques nouvelles comme le vote aux deux-tiers qui nous oblige "à être intelligents ensemble". C'est ce que permet la définition commune d'un inter-culturalisme qui dépasse le multiculturalisme communautaire. C'est ce que permet la délégation directe au peuple souverain des missions de contrôle et d'évaluation de l'action publique dans le sénat rénové en assemblée citoyenne tirée au sort, dans des commissions extra municipales obligatoires en chaque commune, dans tous les conseils d'administration des organismes publics voire privés, par la participation aux observatoires sociaux dans toutes les entreprises publiques, voire privées. C'est encore la participation active de parents ou adultes disponibles dans les écoles pour apprendre les savoirs être et savoirs faire qui permettent de placer les violences et les obscurantismes au coeur des actions à bannir de nos quotidiens. Il faut agir dans tous les sens pour éduquer et rappeler que toutes les formes de violences ne sont que l'expression d'une incapacité à verbaliser ses maux et à user du pouvoir primaire de la force alors que c'est l'adhésion qu'il faut rechercher. C'est toujours par la participation des citoyens aux décisions de justice de la mise en examen comme pour le verdict ou la possibilité d'un citoyen de faire inscrire aux ordres du jour des conseils municipaux une question à mettre aux débats, et bien sûr les référendums qui permettent de rechercher les adhésions toujours aux deux tiers pour que cesse le majoritairisme et son effet Brexit où 50%+1 impose aux 49% restant une voie qui divise. Sans parler de la reconnaissance du vote blanc avec une citoyen tiré au sort en cas de succès pour sortir des élus avec 50%+1 des votants qui ne représentent que 25% des inscrits etc...

C'EST BIEN PARCE QUE LA SOCIETE CIVILE S'EMPARERA DU POUVOIR POLITIQUE, qu'elle n'aurait jamais du abandonner QUE NOUS SERONS CAPABLES ENFIN DE CHANGER DE PARADIGMES (surtout en sortant des vieilles pratiques de caissiers sans capacités visionnaires).

 

La légitimité impose des changements de paradigmes pour réinventer nos pratiques politiques qui sont obsolètes, il faut sortir de l'infantilisation et son contrôle à priori si peu exercé pour la responsabilité et son contrôle accru à postériori qui sanctionnera les 20% de déviants en tous domaines.

Oui quand on prétend changer de paradigme c'est 1 000 000 de soutiens qui donnera la légitimité d'une candidatutre à la présidentielle mais pas seulement les 250 000 "copains".

Oui, la crise sanitaire ajoute et nous réveille et révèle l'imprévoyance devant la crise et devant les crises environnementale, économique, démocratique et civique qui s'annonçent (cf "Aux Rames Citoyens" de 1995, "Les Pieds dans le plat" de 2012 et "Changer l'air du temps" de 2017). Mes essais, transmis aux présidents candidats du moment, sont restés sans autre suite qu'une lettre de courtoisie. Cette incapacité à partager et écouter le peuple quand on se prend pour une "élite" est désastreuse, la présidence ou les minstres ne répondent m^me pas à vos mails. Avoir réduit depuis 30 ans l'action politique à du suivisme gestionnaire ils ont réduit la place de l'état à une portion congrue et favorisé, à l'excès, le développement de l'économie privée y compris dans les fonctions régaliennes. Associée à l'individualisme néfaste et au clientélisme électoral nous nous renversons. Tout s'écroule devant les crises. Voilà où nous en sommes. Le stop and go! On gère le pays de crises en crises incapables d'anticiper les réformes profondes qui s'imposent. Oui, la gestion d'un stock à flux tendu ne permettra jamais la réactivité nécéssaire pour gérer une crise. Oui, nous payons par des centaines de milliards la dégradation d'une santé publique délaissée quand il faut éviter sa surchauffe en bloquant l'économie et la vie sociale.

Oui, le refus de répondre aux nombreuses attentes d'un personnel médical à bout de souffle, avant la crise sanitaire, frôlait l'inconscience et était inconséquent. En refusant un investissement de deux, trois, quatre milliards pour la santé avant, nous en donnons des dizaines de milliards à fonds perdus pendant la crise aujourd'hui. Oui, se payer un mûr coûte plus cher que de conduire prudemment pour l'éviter.

Oui, ces mauvais comportements de gestionnaires manquaient de visions profondes et lointaines et se sont propagés dans le monde professionnel, dans les systèmes en tous genres et parmi les citoyens aussi. Les technocrates en tous genres n'ont pas les compétences pour penser un nouveau monde, ils ne sont que des gestionnaires sans perspectives, ils profitent des sytèmes qu'ils s'évertuent à faire durer. Oui les élus ont  le peuple qu'ils méritentent et nous avons les élus que nous méritons nous ne sommes pas capables de réinventer le monde par notre paresse et notre lâcheté.

Les comités téodules en tous genres n'ont aucune légitimité, seul le peuple souverain détient le pouvoir démocratique. La représentativité qui ne représente qu'une bien faible partie de la population n'est plus légitime (combien de fils d'ouvriers sont réprésentés, combien de fils de toutes origines, combien de femmes etc... Le peuple doit agir maintenant avant de n'être dirigé que par des commissions, comités non élus d'une aristocratie népotique républicaine, en plus incompétente.

Pour agir demain en politique il faudra surtout donner au peuple souverain les moyens d'agir en tous domaines dans les missions de contrôle et d'évaluation continue de l'action publique.

Cette condition est fondatrice d'une nouvelle démocratie sans rapports de forces mais dans des rapports de rassemblements intelligents.

Propositions urgentes: Considérer son peuple comme adulte et responsable et en finir avec une gestion infantile ou on amène son troupeau de moutons à sa perte économique et sociale demain. De cette nouvelle légitimité tout deviendra possible ensemble. Retrouver la volonté d'agir ensemble avec les gouvernants avec tous les députés, avec tous les corps intéremédiaires avec tous les citoyens qui veulent agir .... dans les agoras municipales, dans le sénat réformé, dans la fin des privilèges, dans les plans pour éradiquer la violence, la pauvreté, le mal logement par l'éducation réformée dans l'apprentissage de savoirs être et des savoirs faire..... (cf Changer l'air du temps")

Il faut traiter la crise sanitaire mais surtout aller au delà des intentions par des actions simples et directes toujours.
Il faut en appeler à la responsabilité de TOUS les citoyens et des professionnels pour retrouver une légitimité perdue pour ici et ailleurs  freiner la propagation du virus et des crises en s'adaptant par des actes volontaires. Réduire drastiquement toutes les relations sociales par toutes les actions possibles. Appliquer les gestes barrières, laisser le bon sens de chacun y répondre. Contrôler et sanctionner les déviants qu'ils faut rééduquer encore par des stages rapides de citoyenneté et de responsabilité avec un avertissement gratuit suivi OBLIGATOIREMENT d'une sanction forte y compris de fermeture administrative ou d'un traçage personnalisé en cas de récidive.

Pour réduire la tension des hopitaux il faut rendre le port du masque obligatoire accompagné de mesures plus fortes pour isoler et détecter les porteurs positifs et déjà parmi le personnel soignant et les malades hospitalisés ou en ephad...

Il faut aussi traiter dans le fond le mal être des soignants dont un bon tiers a perdu son âme de sacrifice personnel POUR siogner les Autres en donnant son temps de jour comme de nuit et sa vie famililale. Les souffrances du personnel soignant ne peuvent pas être réglées par une augmentation de 80 euros, pour ceux qui les touchent, mais par des réformes profondes de management pour que la considération, la reconnaissance soient naturelles au sein de la fonction publique hospitalière et ce n'est pas le cas loin de là. Oui, il faut rapidement mettre en place un observatoire social dans chaque établisement pour faire émerger 5 ou 6 actions prioritaires par an pour y remédier immédiatement sous 6 mois. Oui, il faut imposer deux membres volontaires de la société civile pour participer au conseils d'administrations de ces établissements. Oui, il faut une revalorisation salariale qui favorise substanciellement le travail au non-travail.

Et enfin il faut une évaluation et un contrôle continu des hommes, des pratiques et des décisions mises en oeuvre pour entrer dans des boucles vertueuses qui améliorent continuement nos pratiques et nos comportements.

Ces idées strucurantes sont duplicables à souhaits pour reconstruire toutes les fonctions régaliennes et dans les mauvaises pratiques d'entreprises aussi.

C'est la responsabilité de tous et l'exemplarité de la cohérence de nos pratiques qui peuvent redresser un pays qui s'effondre sur toutes ses bases.

Ce projet ne peut être porté que par la société civile qui s'engage dans la fonction "politique" (qui s'intéresse aux affaires publiques). C'est mon engagement depuis 1995 pour l'avénement de la société civile à la gestion des affaires de la cité.

Qu'importe qui sera le prochain président IL FAUT QUE LES CITOYENS S'ENGAGENT POUR SOUTENIR LES CANDIDATURES DE LA SOCIETE CIVILE, LIBRES ET INDEPENDANTES DES PARTIS A LA LEGISLATIVE DE 2022. AUX RAMES CITOYENS !!!

Pour la restauration d'une démocratie vivante et éclairée de nos belles valeurs LIBERTE EGALITE et FRATERNITE qui nous unissent dans le respect de droits et de devoirs pour sortir des crises sanitaires, sociales et civiques et démocratiques que nous traversons. Oui, l'autorité doit être partagée par et avec tous les citoyens.