LES RETRAITES!!!

29/08/2013 08:52

Voilà l'exemple qui résume tout. On parle, on promet, on évoque tout et son contraire et on continue à réformer à la marge pour ne mécontenter personne. 

C'est bien (il n'y a pas de vagues), c'est confortable (on continue comme avant), c'est plus équilibré (la pénibilité, l'apprentissage, les congés maternité...), mais c'est une logique figée, éculée et qui ne produit que des solutions statiques: l'allongement infini de la durée de cotisation pour une retraite à 70 ans. Les financements sont classiques: par la croissance et/ou par l'augmentation de la durée des prélèvements. Mais c'est justement là que le système s'effondre. La croissance et l'emploi pourraient revenir un jour, mais quand ? La durée de cotisation repoussée vers 70 ans à la veille du cimetière pour espérer une retraite à taux plein touche le ridicule. D'autant que si nous vivons plus vieux parfois, nous n'y sommes pas tous en bon état. 

Les prélèvements baissent avec le chômage qui augmente et la courbe démographique s'inverse. Il y aura, de plus en plus de retraités et de moins en moins d'actifs pour payer. Ceci produit déjà une balance financière déficitaire dès le mois d'octobre de chaque année que l'on comble par l'emprunt qui accroît ainsi le déficit. QUE FAIRE?

Il faut des solutions dynamiques avec des dépenses qui s'adaptent aux recettes (des retraites indéxées à la baisse et à la hausse). Un financement élargi aux bénéfices financiers plus que sur l'emploi et le coût du travail, une harmonisation des régimes et peut être aussi un financement de substitution quand la raison ou la mécanique nous rendent éclopées. SOYONS IMAGINATIFS et CONSTRUCTIFS!!!

 

Soyons capables d'innovation collective pour débloquer les rouages rouillés des systèmes. Les solutions existent, adpatons-nous, évoluons, anticipons et apprenons à débattre avec les citoyens pour enrichir les idées. Le POUVOIR CIVIL doit exister.

Oui, il faut une baisse des retraites mais justement répartie. Un minimum garantit pour tous et un maximum plafonné aussi. Le supplément peut se faire par capitalisation. 

Oui, Il faut aussi un fiancement par la taxation de la finance à court terme, moins de 6 mois, car ce n'est que du profit spéculatif, mais aussi sur les paradis fiscaux... Les prélèvements sur le coût du travail doivent baisser pour le patronnat et pour les salariés ce qui rendraient de la compétitivité et du pouvoir d'achat. 

Oui, il faut rassembler les 36 régimes en un seul et être capable de réunir les divergences. Tout le monde doit comprendre que les petits salaires du public (25% de moins que le privé) s'accompagnaient souvent d'un contrat social qui compensait cette perte de revenus. C'était le choix de chacun, gagner plus dans le privé ou moins dans le public avec un contrat social meilleur.

Sachons entendre les avis différents au delà des clivages eux aussi stériles et éculés.

Les FRANCAIS attendent ces vérités, ce courage de CHANGER les choses...

Inventons les systèmes adaptés et les prestations sociales adaptables aux évolutions normales, naturelles des époques. Sachons anticiper pour préparer l'avenir plutôt que de maintenir sous perfusions des systèmes à bout de souffle. Validons cela par référendum.

Enfin, si ce changement n'est pas encore possible aujourd 'hui, c'est peut être que nous ne le voulons pas vraiment. Ces réformes ne sont possibles que si nous savons voter autrement que pour des partis traditionnels qui ne sont devenus que de simples gestionnaires des systèmes qu'ils n'osent même plus évaluer et qui leur procurent de si nombreux intérêts.

NOUS SOMMES RESPONSABLES DE L'IMMOBILISME.

 

QUAND SERONS-NOUS CAPABLE  DE CHANGER pour préférer nous réunir plus que de nous diviser ?

La grenouille se prélasse dans la marmite où elle est entrain de cuire!!!