Ces agriculteurs qui font manger la France.
Oui les agriculteurs doivent vivrent mieux pour mieux nous nourrir. C'est le choix de la qualité sur la quantité et ses bénéfices dans une filière alimentaire qui doit être préservée.
Les choix sont clairs maintenir un système moribond, celui de la financiarisation du capitalisme.Les producteurs sont payés "au lance pierres", les intermédiaires maintiennent leurs marges pour préserver leurs bénéfices et le client paye la facture et la fracture. En plus la qualité des produits suit ce mouvement de baisse et avance de plus en plus vite vers les délinquants alimentaires qui magouilleront de plus en plus. Ce système vise à;
- Maintenir des bas prix pour rester compétitif avec les pays pauvres ou en voie de développement et ce sont des salaires qui baissent.
- Maintenir des marges si fortes aux intérmédiaires qui ne veulent pas perdre d'argent pour leurs actionnaires et leurs bénéfices financiers augmentent (de plus en plus de riches et de plus en plus de pauvres et pour nos pays riches, des moyens et pauvres qui alimentent les nouveaux riches des pays pauvres).
- Maintenir des prix de vente élevés que les clients ne veulent ou ne peuvent pas payer et ce sera la baisse des volumes de vente donc des prix.
- Maintenir des gouvernements (depuis plus de 10 ans) qui proposent des aides qui ne sont que des platres sur une jambe de bois.
Ou développer un capitalisme humain qui sert les intérêts des hommes avant ceux de la finance.
Avec la société civile réformons ces systèmes par des idées qui créent des dynamiques. c'est à dire où tous les niveaux font des efforts.
- L'Etat en prenant le parti de la qualité en payant toujours mieux nos agriculteurs qui s'engageront à améliorer la qualité de leur production.
- En baissant la T.V.A sur les produits de première nécéssité.
- En impoosant de réduire les marges supérieures à 3 fois le prix dans la chaine des prix des produits alimentaires. Les distributeurs ont des marges à 6 ou 10!!! Cherchez l'erreur.
- Le soutien et l'aide au développement des exportations de nos produits de qualité plus que des aides de dépendance statiques et stériles.
Secondairement il faut restructurer ce qui doit l'être pour les citoyens ou corporations concernées comme:
Une saine gestion avec la réduction des endettements de nos agriculteurs
L'amélioration de la qualité du service ou du produit.
L'optimisation des moyens de production par les regroupements des structures qui peuvent l'être.
L'amélioration par le haut pour sortir des systèmes d'assistanat qui place l'agriculteur dans une dépendance stérile.
Notons, comme pour bon nombre d'artisants qui souffrent et ferment aussi leurs entreprises, qu'avec les agriculteurs éleveurs, ce sont des populations qui travaillent beaucoup et qui ne s'arrêtent pas souvent. Ils ne coûtent rien ou très peu aux systèmes de sécurité sociale ou d'assedic.
Sans oublier les intermédiaires qui préservent leurs marges et bénéfices alors que la crise conduit vers le déplacement, économiquement rentable, des pays de production avec un smic à 200 euros (pas de prise en compte sociale, écologique voire démocratique) mais aussi au désastre humain dans nos sociétés fragiles. Les choix sont clairs.
IL FAUT UN CAPITALISME SOCIAL pensé par le général ou Chaban, ou Giscard ou Rocard, ou Delors ...
Voilà encore une fois ce que la société civile apporte en plus des pro du po (professionnels du politique) car elle vit dans la société pas à coté.