la crise agricole est de retour...

03/09/2015 09:27

Oui les agriculteurs sont de retour et la crise toujours sans réponse.

En complément de mon art du 23/7/2015 il faut lire l'excellente analyse de Stéphane BRELIVET sur l'huffington post "crise de l'élevage les 5 mensonges de la FNSEA".

Oui, les systèmes s'effondrent et doivent être refondés par la qualité et la proximité, mais surtout par le remplacement des apparatchiks qui gaspillent l'argent des autres (l'impôt), se protègent des changements en restant en place entre copains et empêchent les nécessaires évolutions.

Ce sont les citoyens de la société civile qui, comme vous savent de quoi ils parlent, qui seront les meilleurs contrôleurs de l'efficacité de ces systèmes. Ils serviront l'intérêt général puisqu'ils n'auront pas d'intérêts particuliers à défendre. Ils feront les réformes structurelles qui remplaceront les discours stériles par des pratiques concrêtes et vertueuses comme:

La limitation de l'exercice d'un mandat qui évite la professionnalisation. Une réélection maximum pour tout mandat.

Le turn-over qui évite les compromis et compromissions.

L'indispensable contrôle par des organismes externes de l'usage des deniers publics.

Une recherche de responsabilité avec une démarche de sanction-récompense pour favoriser les bonnes pratiques et éradiquer les mauvaises. Il faut donner plus de libertés aux citoyens pour qu'ils soient plus responsables de leur choix alimentaires et accompagnent de l'indispensable contrôle ces structures autogérées. La délegation n'exclut jamais le contrôle.

Et surtout une approche globale des systèmes pour vérifier leur pertinence par rapport aux objectifs définis pour en changer s'ils ne sont pas bons. les aides et autres mesures ponctuelles ne règleront rien. La qualité nécessite un prix amélioré pour le producteur et des marges pour les intermédiaires qui doivent être réduites. Les circuits courts, le développement de coopératives au plus prés des clients pour transformer les produits et garantir un juste prix aux producteurs imposent de nouvelles organisations moins centralisées et dépendantes mais plus souples et directes pour une plus grande efficacité et indépendance. C'est à ce prix que nous inverserons les choses pour une agriculture de qualité et moins de quantité qui crée une concurrence déloyale où les règles ne sont pas les mêmes et fabriquent toujours un nivellement par le bas.