ET si le meilleur était à venir?

28/10/2014 18:48

Après la reconnaissance de son impuissance économique le gouvernement pourrait aussi reconnaitre son échec civique et démocratique.

Alors que le premier n'est pas de son seul fait quoique,en la matière ce qui compte c'est la capacité à créer une dynamique de l'entreprise pour l'emploi où il faut sortir de la logique d'assurance tous risques et favoriser la prise de risques il a préféré conserver ce qui devrait être remis en cause, les charges patronales des PME sont trop lourdes. Mesure-t-on vraiment l'importance du rôle social que tient le patron d'une PME qui se décarcasse pour trouver des clients pour permettre à ses ouvriers de vivre à la fin du mois, de payer des charges, des impôts, de consommer et de produire quelque chose pour l'économie et pour le bien vivre ensemble. En chargeant "la mule", bien fragile, elle meurt à bout de forces comme mon beau-fils. Il n'a jamais été malade, n'a pas coûté un sou au chômage, il espérait créer un emploi avec le sien et il dépose le bilan. Le montant du RSI toujours constant n'a jamais chercher à s'adapter aux revenus bien variables de cet entrepreneur. Mais peut être qu'il vaut mieux être chômeur, bénéficiaires des aides en tous genres que de prendre des risques pour vivre et faire vivre une partie des autres? Sur ce chemin de l'immobilisme nous sommes déjà au pire du pire avec 5 millions de Chômeurs et RSA,RSI mais je salue l'honnêteté de ce premier gouvernement qui reconnaît son échec. J'attends les leçons qu'il en tirera pour changer et enfin libérer les énergies d'entreprise, comme limiter à 3 les marges entre un producteur  et son distributeur (viande, fruits et  légumes, lait... ces producteurs qui font "bouffer" la France) ou comme la taxation à 90% des revenus financiers de moins de 90 jours, etc....? Cf le chapitre 2 "des pieds dans le plat". 

Et si le meilleur était à venir? Si le gouvernement reconnaissait aussi son échec démocratique. Maintenir à distance le peuple et son expression souveraine c'est aller vers les pires déconvenues pour les régimes qui restent "droit dans leurs bottes". Refuser l'évolution de la démocratie parlementaire représentative honnie et bannie d'une majorité (abstentionnistes et votes blancs et votes extrêmes) où nos élus se représentent eux d'abord et oublient de nous représenter, c'est l'assurance d'une rupture douce, par les votes extrêmes ou dure par l'insurrection. Rester immobile et ne pas réformer les pratiques politiques produit des effets qui sont et seront calamiteux. Loin de nos préoccupations ils ont tous développer ou cautionner leurs privilèges. On sert les copains et on "aligne" les autres et on ne respecte même plus les lois en éclairant sa mairie toute la nuit puisque personne ne contrôle l'action des élus de la république. Il n'est pas étonnant qu'ils se croient au dessus des lois. Ils ne reculeront devant rien pour agir de "bonne foi" et sortir de l'ISF ou mieux encore pour avoir une phobie administrative de l'impôt et ne pas le déclarer alors que l'on est ministre de la république etc... la liste ne cesse de s'allonger.... Ils ont créé une rupture qui conduira au rejet, aux votes extrêmes qui est le seul moyen pour qu'ils changent tout ce qu'il y a à changer, à commencer par eux-mêmes. Il faut que vive la démocratie PARTICIPATIVE ( des élus du peuple, qui payeront l'impôt sur le premier franc d'indémnités, qui seront inéligible à vie lorsqu'ils seront pris les mains dans le pot à confiture, où les lois majeures seront votées à 66%, où les parlementaires seront 50% de leur temps dans leur circonscription plus que dans une chambre d'enregistrement, avec des mandats uniques renouvelables une fois, etc...) Cf le chapitre 1.

Et enfin le meilleur du meilleur viendra, si le gouvernement reconnaissait l'échec civique. Quand le désespoir gagne tout un peuple la révolte n'est pas loin. Quand le bien vivre est remis en cause, impolitesse, irrespect, délinquance, prisons-garderie, assassinats jusqu'à la barbarie de "français" fous qui s'engagent dans des conflits armés à l'étranger sans être traduits, morts ou vivants, devant le tribunal pénal international c'est l'installation du chaos. Seul le pauvre vieux qui ne court pas vite se fera prendre et payera. Quand la responsabilité individuelle n'est plus activement recherchée c'est la règle du pas vu pas pris qui importe, plus rien n'est respecté, ni la parole, ni les lois, ni les hommes. On parle pour masquer les faits, on nie les évidences et on préfère être gentil pour être mieux aimé et enfermer le peuple dans ses émotions pour obtenir le soutien de fans. On essaye de détourner, de s'arranger avec les lois et les réglements et avec l'argent tout devient possible, la magouille n'est pas loin et la république bananière aussi mais.... on perd LA LIBERTE...A moins que là aussi l'honnêteté soit au rendez-vous pour reconnaître cet échec et favoriser les référendums d'initiatives citoyennes sur tous les sujets où une majorité des 2/3 n'est pas réalisée (c'est à dire quaisment tous les sujets), une justice au nom du peuple de France avec les jurés populaires dans toutes les instances, avec des commissions extra-municipales pour contrôler l'action des élus,  pour la prison rééducation, pour une éducation de savoir-faire, de savoir-être où le comportement importe autant que les connaissances scientifiques, où la responsabilité individuelle passe avant la communication spectacle, etc... (chapitre 3).

J'attends la nuit du "4 août" celle qui mettra fin aux privilèges des d'élus du peuple comme en 1789 contre la monarchie. Qui l'eût cru? 215 ans plus tard il est encore indispensable de mettre fin aux privilèges d'une monarchie républicaine et tout cela par la faute d'électeurs qui la cautionnent.

Peut être que le meilleur est vraiment prochainement à venir?