Quand la mixité des rôles ajoute à la confusion...

09/04/2014 21:12

Quand N.S était justement critiqué quand il le faisait F.H le sera aussi quand il le fait.

Dans la confusion des rôles les erreurs de management ne sont pas loin.

Il y avait la faiblesse des contrôles éthiques préalables aux désignations d'élus qui ont conduit à mettre le "loup" dans la bergerie avec CAHUZAC au recouvrement de l'impôt et à la fraude fiscale.

Il y avait la faiblesse des sanctions, de surcroît pour un politicien menteur, qui mérite l'emprisonnement immédiat.

et maintenant d'un pouvoir qui mélange tout où on "promeut" l'ex secrétaire du PS, où l'on gère le PS pour placer un ami et où l'on gère la caisse des dépots pour placer un "fidèle" le secrétaire général de l'Elysée. Ce pourrait être de la gestion anticipée des emplois et des compétences par des glissements de postes si seulement cela ne se jouait pas au sein d'un parti politique, le PS qui est aussi l'ancien, l'actuel et le futur parti du Président ou pour la seconde au sein d'une entreprise qui devient, comme tant d'autres où l'état est majoritaire, un déversoire à petits copains. Les critères de "compétences confirmées par l'expérience" qui s'imposent pour l'ensemble des personnels de ces entreprises ne concernerait donc pas son premier représentant: le Président?

Oui, à peine créé le deuxième gouvernement connait ses premiers couacs. Le mélange des genres renforce la défiance de la représentativité gouvernementale perçue comme partisanne et maintenant qui démontre qu'elle préfère régler les problèmes du parti politique et des amis politiques avant les problèmes de la France. Agir ainsi interroge sur les compétences des nommés et plombe l'indépendance de l'autorité gouvernementale. Elle ridiculise la démocratie quand les militants du PS, comme les conseils d'administrations, devront valider un choix Présidentiel ou "avaler la couleuvre" pour ceux qui ne soutiendrait pas ce candidat. Le tripatouillage sans limite d'un roi au pays des partis et des entreprise publique est néfaste et entrave déjà l'avenir d'une nouvelle équipe. Avoir justement portée la critique sur son prédécesseur quand il favorisait ses collusions personnelles et partisannes impose de ne pas y recourir soi-même. Sinon, le peuple suivra ce mauvais exemple et les déviances ne pourront plus être endiguées (mensonges, magouilles, corruptions, vols et tous les autres vices que favorisent la perte des valeurs), il fera comme ses élus. Les Français attendent qu'un Président fasse AUTORITE, qu'il fasse référence dit autrement qu'il soit EXEMPLAIRE, qu'il s'applique une haute exigence à lui-même avant de demander tous ces efforts aux Français ou, s'il se sait comme moi imparfait, qu'il sépare les pouvoirs et s'accompagne de compétences civiles désintéressées pour éviter les confusions et limiter les erreurs. Servir ses intérêts partisans avant ceux de la France n'est pas ce que demande le peuple. Il demande tout le contraire.

Le peuple demande des réformes courageuses et audacieuses pour remplacer les systèmes désuets qui bloquent le pays. Ethique et exemplarité de l'élu, justice et méritocratie, réformes structurelles urgentes des niveaux de décisions (8000 communes ont voté alors qu'elles n'avaient qu'une seule liste en présence), de l'audace démocratique pour les réformes contestées (non votées par les 2/3 des députés) que le peuple souverain trancherait par des référendums ou votations, de la réactivité, comme savoir arrêter les réformes contestables (rythmes scolaires, exonération d'emprisonnement pour les peines de moins de 2 ans de Datti et Taubira moins de 5 ans...). Accélérer les réformes d'économies des structures de l'Etat, plafonner la durée et l'indémnité chômage au Smic, les allocations familiales à 3 enfants, basculer les aides sociales dans de l'investissement social, limiter à 50 le nombre de médicaments remboursés...Mais en même temps augmenter la croissance intérieure et revaloriser le travail et l'entreprise, comme alléger l'impôt sur les sociétés de moins de 10 salariés... pas de charges au premier emploi, poursuivre la baisse des charges pour tous les salariés jusqu'à 1,7 SMIC, financer le remboursement de la dette et la relance par une taxe immédiate, et à 90%, de toutes les transactions financières spéculatives de moins de 3 jours, 50ù moins de 3 mois et 35% moins de 1 an, chasser et éradiquer les paradis fiscaux avec une harmonisation Européénnes des taxes... Supprimer toutes les lois non-appliquées, créer les logements, réinventer l'école...instaurer la responsabilité individuelle pour réorienter les forces de police routières vers la délinquance et les trafics ou occupations illégales de terrains communaux, considérer un accident mortel comme un homicide involontaire ou volontaire si circonstances aggravantes.., ne pas autoriser de remises de peines pour un récidiviste (3 fois) mais plutôt les cumuler...

Tout est a réinventer, y compris la pratique politique où le peuple doit être consulter pour arbitrer les choix des partis qui s'opposent par principe. C'est cela que disent les résultats des élections municipales. En remplaçant le gouvernement il faut aussi changer de pratiques et de politique sinon...

Les prochaines élections imposeront le recours aux votes extrêmes, qui plus que l'abstention et le vote blanc dont se moquent les élus, deviennent les seuls votes qui dérangent. Les Européénnes, et toutes les élections à venir, risquent de le redire encore plus fort dans l'espoir d'être un jour, entendu avant le chaos que les erreurs de pouvoirs à répétition et les réactions qu'elle entrainent annoncent.

VOUS DEVEZ TOUT REINVENTER, le changement c'est maintenant en commençant par restaurer L'AUTORITE pour être respectés.

Mais pour être respecter il faut être respectables.